Comédie mordante
LES PRÉSIDENTES
De Werner Schwab.Avec Patricia Ide, Laurence Vielle, Magali Pinglaut. Et en alternance Daniel Barbenel, Romain Jeannaud, Réal Siellez.
DU 13/05/16 AU 25/06/16
Salle des Voûtes - Création
Durée : 1h30
Représentations du mardi au samedi à 20h30
Erna, championne de l’épargne, est obsédée par son charcutier polonais. Grete, reine de la séduction, se retrouve seule avec ses rêves de nymphomane. L’innocente Marie se fait fort de déboucher manuellement des toilettes, en public et sans gants. C’est l’histoire de ces trois petites bonnes femmes bourrées de frustration qui énoncent et dénoncent tout ce qui leur passe par la tête. Elles rivalisent de propositions extravagantes pour faire bouger la marche du monde. Avec intensité, elles s’enivrent de leurs propres chimères, elles s’affrontent avec une énergie inouïe sans jamais renoncer à leur increvable désir. Mais le rêve doit finir…
La pièce la plus jouée de Werner Schwab maintenant interprétée au Public dans un assaut de virtuosité par Laurence Vielle, Magali Pinglaut et Patricia Ide. Un spectacle virulent, accrochant, perturbant, absurde mais drôle aussi, dans son étrangeté déconcertante !
UNE CRÉATION ET COPRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC ET DU THÉÂTRE DE L’INCENDIE. L’ARCHE EST ÉDITEUR ET AGENT THÉÂTRAL DU TEXTE REPRÉSENTÉ. WWW.ARCHE-EDITEUR.COM. PHOTO © BRUNO MULLENAERTS.
Traduction Mike Sens et Michaël Bugdahn
Mise en scène Laurent Fréchuret
Assistanat à la mise en scène Aurélie Trivillin
Scénographie Stéphanie Mathieu
Costumes Chandra Vellut
Lumière Gaétan Van den Berg
Coiffures Thierry Pommerell
Création musicale Daniel Barbenel
Régie Pierre Hendrickx
Stagiaire régie Mathieu Wolter
J'avais décidé de ne rien lire, de ne rien savoir. Nous allions voir Les Présidentes, incarnées par trois formidables comédiennes, au Public: information suffisante. L'ignorance donc pour aborder le spectacle sans la moindre attente, pour laisser la surprise me prendre par la main. Les premières minutes s'entrouvrent petit-à -petit sur un univers tyrolien, burlesque et imprévisible. On sent le public animé de vibrations contradictoires. On rit ? Sur scène, le corps et l'esprit humains sont disséqués et triturés, sans bienveillance. On s'offusque ? Goulasch, bière et parfum français: c'est la fête ! Le sens est-il sensé ? Interprétation magistrale d'un texte qui empile les mots dans un ordre étrange et savoureux. Une soupière, quelques bondieuseries, une vieille toque, l'évocation d'un fils et celle d'un chien. Fin. L'éphémère s'évapore déjà . Reste le souvenir. La fatigue a disparu. Je suis content.
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