23/09/2016

Avant tout comédien, Patrick Donnay est le directeur du Festival Paroles d’Hommes et conseiller de programmation de la Cité Miroir à Liège. Depuis deux ans, il assure également, avec Serge Demoulin, la programmation du Festival des Vacances Théâtre de Stavelot. C’est sur scène justement qu’on le retrouve dans “Jacques le fataliste” de Diderot. Quels sont ses Malins Plaisirs ?

Un restaurant

J’adore la cuisine, j’aime cuisiner, j’aime toutesles cuisines. J’irai dans tel restaurant chinoisparce que les dim sum et le canard au gingembresont délicieux. J’irai dans un restaurantde cuisine française parce qu’ils ont de la Salers ou des rognons à la moutarde à l’ancienne. J’irai dans tel restaurant italien parce que l’osso bucco est monstrueux ainsi que pour son escalope à la parmigiana. Ma grande passion est également le vin. Le seul endroit où j’ai la climatisation dans la maison c’est dans ma cave et mon plaisir c’est de la remplir de vins de propriétaires que j’ai rencontrés. J’adore les Crozes-Hermitage, les Saint-Joseph, les Cornas. Je suis plus bourgogne avec ma préférence pour les Volnay de chez Rossignol, les Ladoix de chez Capitain, les Aloxe-Corton de chez Paulland, les Gevrey Chambertin de chez Nadeff… Mais je ne dis pas non devant un Saint-Julien, un Margaux ou un Saint-Estéphe…

Un musicien

Je conseille APRILE. C’est un jeune qui va faire parler de lui ; il a été la révélation du dernier Brussels Summer Festival, il a signé chez Universal France, son EP et son clip vont bientôt sortir et puis c’est mon fils.

Une destination
Ces dernières années j’ai passé beaucoup de temps dans le Var en France, j’aime beaucoup tous ces petits villages : Tourtour, Flayosc, Correns, Aups (la truffe). Depuis quatre ans je suis même un peu installé à Sainte-Maxime. J’y prépare d’ailleurs l’un ou l’autre spectacle. Je vais également très régulièrement en Toscane, j’adore les paysages avec les cyprès et les vignes surtout du côté de Cortona, Montepulciano, Montalcino, San Gimignano et tous les vins qui vont avec. J’adore également la cuisine de cette région d’Italie. J’aime la quiétude, regarder le ciel en écoutant du Vivaldi et en sirotant un vieux Brunello di Montalcino.

Quel Malin Plaisir prends-tu à raconter des histoires?
J’aime raconter des histoires surtout aux enfants, j’aime leurs yeux émerveillés… J’aimais aussi qu’on me raconte des histoires. J’ai eu la chance d’avoir une grand-mère merveilleuse. Elle était une ancienne institutrice du côté de Sancerre. On ne pouvait pas regarder la télé le soir et elle me rejoignait pour me raconter des histoires qu’elle avait inventées pendant la journée… Le malin plaisir du Maître que j’interprète dans « Jacques le Fataliste », c’est d’entendre les histoires d’amour de Jacques pour les comparer à la seule histoire d’amour tragique qu’il a à peine vécue. C’est aussi comme s’il les vivait par procuration…

SON ACTUALITÉ
« Jacques le fataliste » de Denis Diderot, jusqu’au 29 octobre 2016.

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